Lorsque je travaillais au Super U il m'est arrivé très souvent
"d'oublier" de faire de " l'essence"
soit en allant travailler, soit en rentrant à la maison.
Donc un soir alors que j'allais fermer les bureaux
après le départ des caissières.
J'appelle la station pour demander de m'accorder quelques
minutes afin que je puisse faire mon plein.
Très gentil, le jeune m'attend.
Je fais donc mon plein jusqu'à ce que çà déborde.
Un plein c'est un plein !
Je règle, mais je trouve que c'est pas cher.
Pas le temps de me poser des questions, il est 20h.
Je verrai demain avec lui cette erreur.
Il éteint tout et ferme.
Nous partons chacun de notre côté.
A 500 mètres de là ma voiture commence à tousser
et cracher une grosse fumée toute blanche.
Oh Oh c'est pas bon, je suis en panne.
A cette heure je vais être très en retard si elle ne veut pas
démarrer très vite.
J'arrive sur le pont........... arrêt total et super grosse fumée.
Je bloque le passage. Plus personne ne passe.
Je ne sais que faire.
4 jeunes derrière moi descendent de leur voiture
et me demandent ce qui m'arrive.
Je n'en sais rien, tout allait bien ce matin et après avoir fait
le plein elle ne veut plus rien savoir.
Petit doute et question fatale :
Vous n'avez pas mis du diesel ?
Non c'est une essence !
Je crois que si malheureusement !
On va vous pousser jusqu'à l'Atrium, le garage vous dépannera.
Aussitôt dit aussitôt fait.
Le garagiste dit la même chose : Il faut vidanger la voiture.
Dommage vous venez de faire le plein.
Je vais être obligé de jeter toute cette essence.
Le voilà qui commence à aspirer pour vider
quand tout à coup il se met à tousser et cracher lui aussi.
Il vient d'avaler une gorgée. Beurk çà doit être infecte.
Il recommence.
Je ne sais ce qui m'a pris, mais j'ai été obligée de m'éloigner,
j'avais le fou rire en pensant que
lorsqu'il dirait bonsoir à sa femme il aurait mauvaise haleine.
Il m'a refait le plein et je suis rentrée.
Papy était catastrophé que j'ai pu faire une telle confusion.
Je n'ai même pas regardé la pompe, je me suis mise à la 1ère
sans réaliser qu'habituellement j'allais à l'autre.
Rigolez, rigolez, il y en a d'autres.